Dolphin Charger × Kartt : un partenariat franco-britannique
Quand la qualité du relationnel commercial rejoint la compatibilité technique, cela donne une collaboration efficace entre la France et le Royaume-Uni. Rencontre avec Nicolas Fata, Business Development Manager chez Dolphin Charger, et George Goldsmith, Business & Product Development Manager chez Kartt, entreprise anglaise spécialisée dans les solutions pour véhicules de loisirs et applications mobiles.
George Goldsmith, passionné par les produits électriques embarqués, a été l’un des premiers à miser sur la marque Dolphin au Royaume-Uni. Nicolas Fata, quant à lui, pilote le développement international de Dolphin Charger. Ensemble, ils œuvrent à faire rayonner une marque française sur un nouveau marché.
Comment vous êtes-vous rencontrés ?
George Goldsmith (Kartt) : J’ai connu Nicolas à l’époque où je travaillais chez Sunroad. C’est là que j’ai découvert les produits Dolphin pour la première fois. Plus tard, quand j’ai rejoint Kartt pour développer une nouvelle gamme, j’ai repris contact naturellement. Je voulais intégrer Dolphin à notre offre.
Nicolas Fata (Dolphin Charger) : George avait découvert nos produits via un distributeur français. Lors de la fermeture de leur bureau au Royaume-Uni, il nous a contactés directement. Il connaissait déjà bien notre gamme et avait été convaincu par sa qualité. C’est toujours très positif lorsqu’un professionnel prend l’initiative de vous approcher pour poursuivre la collaboration.
Qu’est-ce qui a déclenché cette connexion professionnelle ?
George Goldsmith : Dolphin n’était pas représenté en Angleterre. Je voyais une vraie opportunité. Et nos produits existants pouvaient parfaitement être complétés par ceux de Dolphin, notamment dans une logique de pack + chauffe-eau + chargeur, comme on le voit déjà en Europe.
Nicolas Fata : Nous n’avions pas encore de partenaire local sur ce marché. Le Royaume-Uni reste une zone stratégique, mais qui présente certaines barrières. Le fait que George, déjà implanté et connaisseur du secteur, propose de relancer la marque sur place représentait une opportunité idéale.
Quelle a été votre première impression l’un de l’autre ?
George Goldsmith : Très pro. Nicolas avait une vision claire de sa marque, de ses produits, tout en étant assez détendu dans l’échange… et ça me parle beaucoup, ce type de relation.
Nicolas Fata : George s’est tout de suite montré enthousiaste. Il connaissait bien le marché britannique et avait parfaitement identifié les atouts différenciants de notre gamme. Il avait d’ailleurs déjà une affinité réelle avec la marque, ce qui facilite naturellement les échanges.
À quel moment vous êtes-vous dit que ça allait vraiment marcher ?
Nicolas Fata : Très rapidement. George a passé une commande de stock dès les premiers échanges. C’était un signal fort de sa volonté d’engager une vraie collaboration. Grâce à son expérience précédente, il connaissait déjà les besoins du marché et avait commencé à mobiliser des clients potentiels.
Qu’est-ce qui rend votre relation professionnelle efficace ?
Nicolas Fata : George Goldsmith est extrêmement proche de ses clients et se montre très réactif. Il s’illustre par un excellent service, notamment auprès des carrossiers et fabricants de véhicules de loisirs. Grâce à la structure agile de Kartt, il peut répondre rapidement et efficacement aux demandes, ce qui n’est pas toujours le cas dans de plus grandes organisations.
Comment s’est passé le lancement de Dolphin Charger au Royaume-Uni et en Irlande du Nord ?
George Goldsmith : Plutôt bien. Ça a pris un peu de temps, mais on a eu des retours positifs dès la première année. On a réussi à convaincre des aménageurs de véhicules d’adopter les produits Dolphin.
Nicolas Fata : Nous lui avons fourni tous les outils nécessaires : visuels, fiches techniques, contenus marketing. George les a adaptés à sa propre communication. Il a également assuré toute la gestion des formalités douanières post-Brexit, ce qui reste un point sensible pour cette zone.
Quels freins avez-vous rencontrés ?
George Goldsmith : Surtout la disponibilité produit au début. Le produit qu’on vend le plus est aussi celui que Dolphin vend beaucoup en Europe. Mais on a une bonne communication, alors quand on sait, on informe nos clients, et ça passe.
Pourquoi avoir parié sur une marque française comme Dolphin pour ce marché ?
George Goldsmith : La réputation en France était là. Et ici, Victron domine mais sans réelle concurrence. On avait besoin d’un produit différent, avec une vraie valeur ajoutée. Dolphin avait sa place, clairement.
Comment avez-vous présenté Dolphin Charger à vos équipes et partenaires ?
George Goldsmith : Facile. Mes collègues adorent le secteur marine. Et la double sortie sur les chargeurs Dolphin, par exemple, s’intègre parfaitement avec nos chauffe-eaux. Tout s’imbrique naturellement. C’est un produit qui parle aux gens du métier.
Qu’est-ce qui vous a convaincu techniquement dans la gamme Dolphin ?
George Goldsmith : La facilité d’installation. En Angleterre, c’est un critère énorme. Nos clients sont des pros : ils veulent du rapide, du clair. Et puis, le suivi et la relation qu’on propose avec le produit, c’est ça qui fait la différence.
Un exemple concret d’adoption sur le terrain ?
George Goldsmith : Oui, on a un client en Irlande qui installe un Dolphin Intégral sur tous ses véhicules maintenant. Il aime le produit, sa légèreté, son format. Mais surtout, il sait qu’il peut compter sur nous s’il a une question. C’est ça qui change tout.
Nicolas Fata, avez-vous dû adapter l’offre pour le marché britannique ?
Nicolas Fata : Non, les contraintes techniques sont très proches de celles des marchés français ou allemand. En revanche, comme déjà évoqué, George a adapté les supports de communication à son public. Il a présenté notre gamme sur les salons de Birmingham et Southampton, et commence également à développer notre présence sur le marché de la plaisance.
Comment se passe votre collaboration aujourd’hui ?
George Goldsmith : Très bien. Simple, efficace. Et j’espère que ça va continuer comme ça encore longtemps.
Nicolas Fata : C’est une collaboration saine et dynamique. George est très impliqué. L’année prochaine, je prévois de le rejoindre sur certains salons pour soutenir le développement commercial et rencontrer ensemble des clients stratégiques.
À quoi ressemble, selon vous, une collaboration idéale ?
George Goldsmith : Celle qu’on a aujourd’hui me va très bien !
Nicolas Fata : Une collaboration idéale repose sur un partenaire impliqué, techniquement compétent et concentré sur ta marque. George est exclusivement positionné sur la gamme Dolphin, et il comprend les enjeux du produit. C’est un partenaire idéal.
Et pour les mois à venir, quels sont vos objectifs communs ?
George Goldsmith : Renforcer notre présence, augmenter les volumes, faire de Dolphin une marque connue ici.
Nicolas Fata : Accompagner George sur le terrain, cibler ensemble les comptes clés et poursuivre notre développement sur le marché britannique avec une approche structurée.
Grâce à une relation commerciale fondée sur la confiance et la réactivité, Dolphin Charger et Kartt renforcent la présence de la marque sur un marché britannique en pleine structuration. Une stratégie locale bien ancrée, appuyée par une offre produit adaptée et un interlocuteur dédié, fait toute la différence.
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